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occupied Palestinian territory: UN chief set for Gaza visit to help jump-start massive reconstruction effort

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Source: UN News Service
Country: occupied Palestinian territory

12 October 2014 – Secretary-General Ban Ki-moon announced today that he will travel to Gaza on Tuesday to visit several sites destroyed during last summer's conflict, spotlighting the need to help the enclave "look ahead and build a better future” and advance reconstruction efforts.

“I believe it is important to be on the ground. That is why I am announcing today that I will visit Gaza on Tuesday to listen directly to the people of Gaza, survey the situation for myself,” Mr. Ban said as he briefed journalists in Cairo following an international conference on Gaza reconstruction.

Mr. Ban said that while he felt confident that today the international community clearly recognized the massive needs in Gaza, “this must be the last Gaza reconstruction conference”.

“Enough is enough,” Mr. Ban stressed, reiterating that the cycle of building and destroying must end. Donors may be fatigued – but the people of Gaza are bruised and bloody.

Scheduled to arrive in Gaza on Tuesday, according to the United Nations Relief Agency (UNRWA), the UN Chief will visit three sites including the UNRWA Compound, a United Nations Development Programme (UNDP) Fishing Project and the Jabalia school.

During the recent 51-day conflict, dozens of schools, hospitals and clinics were destroyed or damaged in Gaza. UN facilities sheltering women and children were hit, resulting in many casualties. Eleven staff members of the UN were killed in the course of the conflict.

At the UNRWA compound, Mr. Ban is scheduled to meet with staff and Palestinian Ministers, followed by a visit to the Gaza Port where the Secretary-General will be briefed by fisherman on the effects of the restricted fishing zone imposed by Israel. Israel currently permits fishermen from Gaza use of six nautical miles of sea.

According to UNRWA, Gaza has 3,500 fishermen who support 35,000 people, typically from among the most disadvantaged and vulnerable of Palestinians.

UNDP is currently constructing 24 brick huts for 168 fishermen in Gaza Port to enable them to secure their fishing equipment. The brick huts allow fishermen to store their tools and also reduce their maintenance costs.

The Secretary-General has been travelling in North Africa and the Middle East this week, having already visited Tunisia and Libya along with today's stop in Egypt.

Briefing the press in Cairo on other aspects of his trip, Mr. Ban said the situation in Libya remains extremely fragile – with alarming implications for the wider region. Ending the violence and returning to dialogue is the only way to restore stability and build a better future for Libyans.

The Secretary-General also reiterated his concern over the situation in and around the Syrian city of Kobane. The continued attacks by ISIL or Daesh were putting thousands of lives are at stake.


India: India: Typhoon Hudhud- Estimated Impacts Warning 19, 12 October 2014 1500 UTC

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Source: Pacific Disaster Center
Country: India
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India: India: Tropical Cyclone Hudhud - Estimated Tropical Cyclone Rainfall Warning 19, 12 October, 2014 1500 UTC

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Source: Pacific Disaster Center
Country: India
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Democratic Republic of the Congo: Katanga: 3 000 personnes fuient Kyona Nzini après une incursion des Maï-Maï

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Près de 3 000 personnes ont trouvé refuge à Dikulushi, dans le territoire de Pweto. Selon les sources sur place, ces déplacés ont fui l’incursion des Maï-Maï survenue la semaine dernière à Kyona Nzini dans le même territoire. D’après le président de la société civile de Pweto, ces déplacés ont passé près de quatre jours en brousse avant d’arriver à Dikulushi.

Selon des sources de la société civile, les 3 000 déplacés sont regroupés dans une école de Dikulushi.

Des cas d’anémie et de malnutrition chez les enfants ont été enregistrés parmi ces personnes. Les femmes ont des pieds gonflés et les jeunes sont fatigués. Des ONG plaident pour une aide d’urgence en faveur de ces déplacés.

L’ONG Libertas indique avoir enregistré d’autres déplacés fuyant la brousse vers les localités de Katuba, Kasamba Kilangwa, Kanswa. Son coordinateur, Delphin Luhembwe, affirme que des cas d’insécurité sont signalés aux alentours de Pweto.

Entre le 5 et 6 octobre dernier, des miliciens Maï-Maï Bakata Katanga ont incendié une soixantaine de maisons à Kyona Nzini, obligeant les habitants à se réfugier en brousse.

Alors que des sources locales avançaient le chiffre de sept militaires tués et quatre blessés, la sixième région militaire fait état d’un mort et d’un blessé dans les rangs des forces régulières au cours de cette incursion des miliciens.​

Democratic Republic of the Congo: RDC: 40 femmes kidnappées par des miliciens à Mambasa

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Environ quarante femmes ont été enlevées depuis trois jours dans un carré minier situé au groupement Bakaiko, dans le territoire de Mambasa (Province Orientale), par les hommes armés identifiés comme des miliciens de Manu, un proche de l’ex-chef rebelle Morgan. Cette information a été livrée samedi 11 octobre par la société civile du territoire de Mambasa, dont les membres ont discuté avec les autorités politico-administratives locales à ce sujet.

Selon la société civile de Mambasa, six cases ont été incendiées par ces miliciens, qui sèment la terreur dans cette entité, non contrôlée par les militaires congolais.

Se confiant à Radio Okapi, l’administrateur de ce territoire, Alfred Bongwalanga, a plaidé pour la sécurisation de ce groupement, où sont actifs plusieurs groupes armés.

« Nous avons des ADF et bien d’autres inciviques qui se retrouvent dans le coin, en dehors de ceux que nous avons localement, c’est-à-dire la suite du défunt Morgan [chef milicien mort en avril 2014, ndlr]. Par-ci, par-là, il y a bien des gens qui opèrent dans la quiétude, d’autant plus que l’armée n’a pas pu être déployée partout compte tenu de l’effectif [insuffisant].», a-t-il expliqué.

L’administrateur du territoire a, par ailleurs, appelé les autorités du pays à renforcer la présence des FARDC dans la région.

Il a estimé qu’une présence militaire dans la zone éviterait l’enlèvement des femmes et le regain de l’insécurité.

Sans plus de commentaires, les officiers militaires des FARDC à Mambasa indiquent que le plaidoyer pour le déploiement de l’armée dans ce groupement qui partage la frontière avec le territoire de Beni, au Nord-Kivu, préoccupe beaucoup leurs autorités.​

Democratic Republic of the Congo: Minova : les déplacés réclament des moyens pour retourner dans leurs villages

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Source: Radio Okapi
Country: Democratic Republic of the Congo

Environ 3 500 déplacés de groupement Buzi-Minova (Sud-Kivu) réclament des moyens pour retourner dans leur milieu d’origine notamment à Remeka, Sanza, Ngungu et Burara (Nord-Kivu) et Lumbichi, Kambombo et Bunzi (Sud-Kivu). Ces familles qui ont fui des exactions des miliciens Maï-Maï Nyatura ont exprimé leurs besoins, vendredi 10 octobre, au cours d’un échange avec la presse locale.

Le représentant de ces déplacés, Mashimango Meshi, a appelé le gouvernement et les ONG à leur donner des kits comme des habits, tentes, couvertures, ustensiles de cuisine et un moyen de transport.

Selon lui, cette assistance pourra leur permettre de s’installer dans leurs milieux d’origine et de vivre comme tous les autres Congolais.

«Nos maisons sont détruites par les pluies. Quand il pleut, nous manquons où se mettre à l’abri et voilà pourquoi nous sommes dans des conditions qui ne sont pas favorables», a indiqué Mashimango Meshi.

Il a également signalé qu’ils n’ont pas de nourriture et ils sont obligés de travailler dans des champs des autochtones pour survivre :

«On travaille dans les champs des autochtones et on nous paie 1 000 FC avec lequel on ne sait pas subvenir aux besoins journaliers de la famille».

Nombreux parmi eux n’ont pas d’abri sûr. Ils passent la nuit à la belle étoile, exposés ainsi au froid et aux intempéries.

Le chef de poste d’Etat de Minova affirme mener des démarches en faveur de ces déplacés.

Democratic Republic of the Congo: Martin Kobler s’exprime sur le transit des ex-combattants des FDLR, à Kisangani

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

L’acheminement des FDLR (Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR) au camp Lieutenant Général Bahuma, à Kisangani, revient au Gouvernement de la République Démocratique du Congo, avec l’appui de la MONUSCO, a déclaré Martin Kobler ce vendredi 19 octobre 2014.

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC et Chef de la MONUSCO a fait cette déclaration à Radio Okapi, à son arrivée à l’aéroport de Kisangani, chef-lieu de la Province Orientale, où il a fait une escale sur son chemin vers Dungu.

Les FDLR se montrent pour le moment réticents à rejoindre ce camp qui a été aménagé pour leur transit, a déploré Mr Kobler, indiquant, ,toutefois, que les efforts de sensibilisation doivent se poursuivre pour que l’ensemble des éléments de ce groupe armé déposent leurs armes.

Actuellement, 180 éléments des FDLR sont regroupés dans deux camps dans les Kivu, en attente d’évacuation.

Mr. Kobler a rappelé la décision de la SADC accordant aux FDRL six mois jusqu’en janvier 2015 pour revenir aux bons sentiments. Faute de quoi, l’option militaire sera levée pour les y contraindre, a martelé le Chef de la MONUSCO.

A l’intention de la société civile de la Province Orientale qui se dit hostile à toute présence des FDLR à Kisangani, Martin Kobler a indiqué qu’il n’y avait aucune crainte pour la sécurité de la ville. Il a expliqué que le camp de transit où seront hébergés les FDLR est sécurisé par les Forces armées de la RDC (FARDC).

Bilamekaso Tchagbele/MONUSCO

Democratic Republic of the Congo: Martin Kobler, Chef de la MONUSCO, condamne le meurtre de 9 personnes à Oicha, dans l’Est de la RDC

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Source: UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, 10 Octobre 2014 – Martin Kobler, Chef de la MONUSCO, a fortement condamné le meurtre de 9 civils par des éléments présumés appartenir au groupe rebelle ougandais ADF, à Oicha, située à 30 km au nord de Beni, dans l’Est de la République démocratique du Congo.

« Je suis profondément choqué par cette attaque inadmissible qui démontre une fois de plus la nécessité de poursuivre et de renforcer la lutte contre tous les groupes armés en RDC. La violence doit cesser. La MONUSCO mettra tout en œuvre pour accompagner le gouvernement dans la traque et la neutralisation de l’ADF et de tout autre groupe rebelle qui sème la terreur en RDC », a déclaré Martin Kobler.

L’attaque est survenue dans la nuit du 8 au 9 octobre quand les rebelles ont envahi la localité d’Oicha et tué 9 personnes appartenant à deux familles, dont des enfants.

L’attaque a provoqué un déplacement massif des populations d’Oicha vers Beni. Entre 3.000 et 5.000 personnes sont arrivées à Beni dans les dernières 24 heures.


Mali: L’aide humanitaire au nord Mali en péril : les ONG tirent la sonnette d’alarme

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Source: Première Urgence - Aide Médicale Internationale
Country: Mali

COMMUNIQUÉ DE PRESSE (10/10/14) - 81 ONG internationales, dont PU-AMI, expriment leur profonde préoccupation face à l’insécurité croissante et la réduction de l’espace humanitaire dans le nord du Mali. La recrudescence des attaques depuis mai 2014 ciblant les ONG compromet l’assistance et l’accès aux populations vulnérables, et ce alors que la situation humanitaire reste toujours critique.

Nous rappelons que nous sommes des organisations non gouvernementales qui apportent de l’aide aux populations selon les principes humanitaires suivants :

  1. protéger la vie et la santé et garantir le respect des êtres humains
  2. ne pas prendre parti mais agir dans la neutralité
  3. aider impartialement ceux qui sont dans le besoin et sans discrimination
  4. agir indépendamment de toute visée politique, économique ou militaire.

La communauté humanitaire au Mali intervient dans des domaines essentiels tels que l’eau, l’hygiène et l’assainissement, la santé, l’éducation, la sécurité alimentaire, la nutrition, la protection et l’accès à la justice. En 2014, les acteurs humanitaires au Mali apportent une assistance à plus de 2 420 000 personnes vulnérables.

"La dégradation de la situation pourrait avoir de graves conséquences sur les capacités des ONG humanitaires à répondre de manière adéquate aux besoins de la population affectée", déclare un représentant du Forum des ONG internationales au Mali*, principale cellule de coordination inter-ONG du pays. "Les acteurs humanitaires ont été victimes de nombreux incidents et d’attaques qui ont déjà coûté la vie".

Ces derniers mois, les incidents sécuritaires impliquant les ONG ont presque triplé. Une vingtaine de cas d’intimidations, de menaces physiques et d’attaques violentes contre le personnel humanitaire ou leurs matériels et locaux ont été enregistrés depuis janvier 2014. Deux incidents liés à l’utilisation d’engins explosifs improvisés (EEI) ont fait deux blessés et coûté la vie à deux travailleurs humanitaires.

Nous sommes par ailleurs très préoccupés par la réduction des capacités de transport aérien humanitaire des Nations Unies en direction du nord du Mali, due à un manque de financement. Ce qui nous oblige à emprunter plus fréquemment les routes et donc d’augmenter les risques pour notre personnel.

Nous attirons l’attention sur les difficultés croissantes à mener nos activités dans les régions du nord du Mali et lançons un appel d’urgence pour une préservation de l’espace humanitaire et un accès sécurisé sans lesquels il nous est impossible de répondre adéquatement aux besoins des populations vulnérables.

*Le Forum des ONG Internationales au Mali rassemble 81 ONG humanitaire et de développement intervenant au Mali

Pour plus d’informations ou pour toute demande d’interviews, veuillez contacter :

Raphael Sindaye - Directeur Pays, Save the Children Mali et Guinée : (223) 76 40 49 29 Dominique Koffy Kouacou - Directeur Pays Mali-Burkina Faso, Danish Refugee Council : (223) 71 80 86 59
Franck Vannetelle - Directeur Pays, ACF-Espagne : (223) 76 40 41 10
Frantz Mesidor - Directeur Pays Mali-Burkina Faso, Norwegian Refugee Council : (223) 75 99 54 14
Rachel Mikanagu - Advocacy Manager, World Vision : (223) 63 64 78 51
Matthieu Moraly - Advocacy & Policy Manager, Oxfam au Mali : (223) 66 75 25 10

Guinea: Ébola : une décennie d'instabilité menace l'économie guinéenne, prévient l'ONU

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Source: UN Development Programme
Country: Guinea

Le PNUD oriente son action vers l'engagement communautaire et le relèvement socio-économique rapide du pays

Conakry, Guinée — Il faut un appui urgent pour prévenir une faillite économique en Guinée, où la fièvre Ebola ravage vies, emplois et services de base, ont déclaré ce jour à Conakry des responsables de l'ONU chargés du développement.

La crise a déjà atteint tous les secteurs de l'économie, qu'elle risque de marquer aux cours des dix années à venir, ont-ils indiqué.

« La crise sanitaire en Guinée, un des trois pays les plus touchés, n'épargne désormais aucun aspect de la vie. Ebola paralyse les services de santé, provoque des fermetures d'entreprises, déstabilise la production, la vente et l'exportation de vivres essentiels et perturbe l'ensemble du système scolaire », a déclaré Magdy Martínez-Solimán, Sous-secrétaire général et Directeur du Bureau des politiques et de l'appui aux programmes du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). « Nous pouvons éviter une paralysie si nous agissons dès maintenant pour préserver les résultats de longues années d'efforts de développement », a-t-il ajouté, au terme de sa visite officielle dans la capitale, Conakry.

Après une longue période d'instabilité politique, la Guinée avait renoué avec la croissance économique. Elle avait commencé à intensifier ses efforts de lutte contre la pauvreté et de création d'un avenir meilleur pour ses citoyens.

Maintenant, le trafic de conteneurs dans le port de Conakry enregistre une baisse d'un tiers, et l'activité aéroportuaire de deux-tiers.

Dans le nord-est du pays, les exportations de fruits et de légumes vers les pays voisins ont diminué de 90 pour cent. Les secteurs agricole et minier sont durement touchés. La production vivrière est menacée, avec des fermiers de moins en moins nombreux à s'occuper des champs en cette période de récolte, alors que les compagnies minières demandent à leurs employés de rester chez eux.

Afin d'aider la Guinée à surmonter la crise socio-économique, le PNUD a réorienté son programme local autour de trois priorités : l'engagement communautaire pour endiguer la maladie et maintenir la sécurité, des transferts monétaires pour assurer la continuité des services essentiels et l'évaluation de l'impact socio-économique de la crise.

Le PNUD a immédiatement activé son programme de police de proximité à Conakry pour renforcer la confiance, sécuriser les quartiers pauvres, signaler les cas suspects et expliquer aux populations comment se prémunir du virus Ébola. L'agence forme 500 policiers – dont beaucoup de femmes – qui seront déployés dans certains quartiers très vulnérables. Elle interviendra aussi dans le sud-est du pays, où le premier cas d'Ébola s'est déclaré.

Par ailleurs, le PNUD finance un centre d'alerte précoce, qui permet au ministère de la Sécurité de surveiller en temps réel l'ensemble du territoire, y compris 42 postes frontières, grâce à un écran de géolocalisation des incidents signalés. Cette initiative aidera à sécuriser les zones où la peur du virus Ebola a provoqué des violences.

Dans le cadre de la prévention à Conakry, le PNUD a identifié et mobilisé son réseau de 2 500 jeunes bénévoles, chargés de distribuer du savon et de l'eau de Javel et de montrer aux populations comment se laver proprement les mains et éviter tout contact avec des suspects. Afin de lutter efficacement contre l'épidémie, le PNUD et ses partenaires préparent un plan pour introduire des transferts monétaires qui permettront au personnel de santé d'identifier rapidement et de suivre les contacts des patients. Ces transferts cibleront aussi les survivants et leurs familles, parfois victimes de stigmatisation et de problèmes économiques.

D'autre part, le PNUD a mobilisé une équipe d'économistes pour aider le gouvernement guinéen à évaluer l'impact socio-économique de la crise. Ses conclusions permettront de planifier les efforts de relèvement rapide et les investissements requis.

Reconnu leader de la transparence en matière d'aide par l'Indice sur la transparence de l’aide 2014, le PNUD collaborera avec la nouvelle Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre l'Ebola (UNMEER) et s'efforcera de mobiliser des fonds et de l'aide supplémentaire à l'échelle mondiale pour combattre l'épidémie et ses conséquences.

Au cours de leur visite, Anthony Banbury, chef de l'UNMEER et M. Martínez-Solimán ont rencontré le président Alpha Condé, mais aussi les organisations d'aide d'urgence, notamment Médecins Sans Frontières, la Croix-rouge et des organisations de la société civile et du secteur privé. M. Martínez-Solimán se rend aujourd'hui à Freetown en compagnie de Ruby Sandhu-Rojon, Directrice adjointe du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, pour renforcer la réponse du PNUD et de l'ONU en Sierra Leone.

Pour sa part, Abdoulaye Mar Dièye, Directeur du Bureau régional du PNUD pour l'Afrique, est attendu ce jour à Accra, où il rencontrera M. Banbury et l'équipe des Nations Unies au Ghana. M. Dièye discute avec les gouvernements de la région pour étendre le corridor humanitaire et intensifier la réponse.

Pour plus d'informations, veuillez contacter

Nicolas Douillet, Chargé de communication, PNUD Afrique

Tel: +1.917.701.1520 - Email: nicolas.douillet@undp.org

Sandra Macharia, Conseillère régionale en communication, PNUD New York

Tel: +1.212.906.5377 - Email: sandra.macharia@undp.org

Central African Republic: République centrafricaine : regain de violences à Bangui et accès aux soins entravé

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Source: Médecins Sans Frontières
Country: Central African Republic

La situation est très tendue à Bangui depuis qu’une vague de violences a éclaté le 7 octobre dernier. Des hommes et des jeunes sont positionnés sur des carrefours stratégiques et ont érigé des barrages dans la capitale de la République centrafricaine. Il est ainsi devenu extrêmement difficile pour les équipes de MSF comme des autres acteurs de secours de circuler et d’aller chercher des blessés.

Le 7 octobre, une attaque isolée à la grenade a déclenché des affrontements à Bangui. Dans la soirée, l’équipe MSF a reçu 13 blessés à l’hôpital Général et l’un d’entre eux est décédé de ses blessures. Dans le même temps, la tension est brutalement montée sur le plan politique, un responsable des groupes anti-balaka exigeant la démission de la présidente centrafricaine. Depuis, des tirs à l’arme lourde et à l’arme légère retentissent surtout la nuit. L’accès aux soins est pratiquement impossible. Les habitants restent terrés chez eux dans la plupart des quartiers. De très rares ambulances ont pu circuler aujourd'hui. Ces trois derniers jours, les équipes médicales MSF ont reçu 56 blessés dans les trois hôpitaux MSF de Bangui.

"Nous avons pu chercher un blessé dans le quartier de PK5, le 8 octobre. Mais l’insécurité nous empêche maintenant de nous déplacer en ville, explique Claude Cafardy, chef de mission adjoint MSF à Bangui". Il est à craindre que des personnes blessées ne puissent venir se faire soigner à l’hôpital faute de trouver un moyen de transport ou de peur de se faire attaquer en chemin.

Des combats se déroulant tout près des bases MSF, les équipes se retrouvent bloquées et ne peuvent aller travailler dans le centre de santé Mamadou M’baiki. De même, le personnel MSF centrafricain ne peut se déplacer qu’avec de grandes difficultés pour se rendre dans les hôpitaux.

"Aujourd’hui, il règne un calme de plomb à Bangui, constate Claude. Et l’accès aux soins reste presque complètement bloqué."

Niger: Niger: Faits et Chiffres - Diffa (janvier-septembre 2014)

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Niger
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Les activités du CICR dans la région de Diffa

Dans la région de Diffa affectée par les conséquences du conflit armé dans le Nord-Est du Nigeria, le Comité international de la Croix-Rouge CICR), s’efforce de répondre aux besoins humanitaires des dizaines de milliers de déplacés ayant fui les violences et des populations résidentes qui les accueillent. Entre janvier et septembre 2014, en collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne, le CICR a ainsi :

SÉCURITE ÉCONOMIQUE

Assistance d’urgence en vivres et produits ménagers essentiels

  • fourni une assistance en vivres à près de 16 566 personnes réparties dans 2 708 familles de déplacés et environ 283 familles d’accueil dans les communes et localités de ,Diffa, N’guel kiari, Garin Dogo, Guésséré ,N’Guel kollo,Toumour et les îles de Gadira Karamga, Koita Mota et Toumboun Boka dans le Lac Tchad. En outre 32 ménages ,résidents du village de Ari Manga commune de Bosso ayant perdu leurs biens et nourriture dans l’incendie de leur village suite à des attaques ont aussi été assistés par le CICR. Cette assistance a permis de couvrir leurs besoins alimentaires de base et de réduire la pression sur les familles d’accueil. Au total, c’est plus de 547 tonnes ,de vivres constituées de riz, de mil, de niébé. d’huile et de sel qui ont été distribuées

  • distribué 561 kits d’articles de ménages ,composés de bâches, matériels de cuisine, moustiquaires, vêtements au profit de familles de déplacés dans la commune de Diffa et les localités de Ari Manga et sur les îles de Koita Mota et Toumboun Boka dans la commune de Bosso

Niger: Niger: Faits et Chiffres - Agadez (janvier-juin 2014)

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Source: International Committee of the Red Cross
Country: Algeria, Libya, Mali, Niger
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Les activités du CICR dans les régions d’Agadez et Tahoua

Entre Janvier et juin 2014, le CICR a poursuivi son action humanitaire dans la région d’Agadez et le nord de la région de Tahoua en vue : de soutenir le relèvement des populations. Ainsi, en collaboration avec la Croix-Rouge nigérienne (CRN), le CICR a:

SÉCURITE ÉCONOMIQUE

Soutien à l’élevage

  • vacciné 494 565 têtes d’animaux et traité 143 048 au profit de 12 365 ménages de pasteurs dans l’ensemble des communes ,de Tchirozerine, Dabaga, Tabelot, Timia Iférouane, Gougaram, Dannat et Agadez commune en collaboration avec la direction régionale de l’élevage et le ; cabinet privé Tattrit vêt

  • racheté 60 kg de semences de luzerne auprès des producteurs pilotes et redistribué à 200 nouveaux ménages agro pasteurs dans les communes de Timia et Iférouane, dans le cadre du programme .pilote de cultures fourragères 2014

Soutien en vivres et non vivres

  • mis en place sous forme de stock de prévention, 200 tonnes de mil dans 20 banques céréalières dans les communes ,de Tchirozérine, Dabaga, Timia, Tabelot Iférouane, Gougaram et Dannat en vue d’améliorer l’accessibilité des céréales pour quelques 2 000 ménages durant la .période de soudure

  • distribué 286 kits des biens essentiels de ménages au profit des déplacés maliens fuyant les violences dans le nord Mali, arrivés au mois de juin au village d’Agendo, commune de Tillia, région de ;Tahou

Côte d'Ivoire: L’ONUCI et les populations de Blolé échangent sur les voies et moyens de consolider la paix

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Source: UN Operation in Côte d'Ivoire
Country: Côte d'Ivoire

’’L’implication des populations de Blolé au renforcement de la cohésion sociale’’ : ce thème a été développé ce vendredi 10 octobre 2014, lors d’une séance d’échanges et d’information organisée entre une délégation de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) et les populations de Blolé, localité située à 660 km à l’ouest sur l’axe Man-Kouibly, dans le département de Man. La rencontre s’est tenue dans le cadre de la caravane de sensibilisation de la Mission onusienne dénommée ONUCI Tour. Le message adressé par les représentants de la Police des Nations Unies, du Contingent bangladais, de la section des Affaires civiles et du bureau de l’Information publique aux participants, a porté sur les valeurs de la culture de la paix, le respect de l’autorité, le respect des droits de l’Homme, la gestion pacifique des conflits et le renforcement de la cohésion sociale.

Présente à cette activité, le Sous-préfet central de Man, Claude Gervaise Djéhéré, dans son intervention, a souligné le caractère important de la rencontre et salué l’initiative et la présence de l’ONUCI aux côtés des populations. « Si nous ne marchons pas main dans la main, si nous ne faisons pas de la culture de la paix, notre quotidien, toutes nos actions pour la prospérité de ce pays, vont rester vaines. Je vous exhorte donc à vous engager, avec l’aide de l’ONUCI, à construire la paix », a-t-elle dit.

Parlant au nom des notables de Blolé et des villages voisins, le Chef de village, Joseph Douan, a engagé les populations à s’approprier le processus de réconciliation par des actes concrets qui garantissent la paix.

A sa suite, le Porte-parole des populations de Blolé regroupées en coopérative agricole, René Bah, a sollicité l’appui technique et financier de l’ONUCI, dans le cadre de son Programme de projets à impact rapide, pour l’élaboration de projets de développement visant à faciliter l’insertion des fils du village, tous ex-combattants.

World: Près d’une adolescente sur quatre est victime d’actes de violence physique

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Source: UN Children's Fund
Country: World

Les niveaux d’acceptation de la violence contre les filles sont alarmants

NEW YORK, 10 octobre 2014 – À l’approche de la Journée internationale de la fille, l’UNICEF publie une nouvelle compilation de données qui révèle l’ampleur de la violence envers les adolescentes ainsi que l’existence alarmante de mentalités perpétuant une telle violence.

Cette compilation inclut une sélection de données internationales publiées au cours de cette année présentant en détail l’impact très réel de la violence sur les adolescentes, l’avenir de ces dernières et celui de leur communauté et de leur pays. Parmi les principales statistiques, on notera que :

  • Près d’un quart des filles du monde entier âgées de 15 à 19 ans (environ 70 millions) rapportent être victimes d’une forme ou une autre de violence physique depuis l’âge de 15 ans.

  • Environ 120 millions de filles de moins de 20 ans (environ 1 sur 10) ont subi des rapports sexuels forcés ou d’autres actes sexuels forcés dans le monde et une adolescente sur trois âgée de 15 à 19 ans qui a été mariée (soit 84 millions) a été victime de violence émotionnelle, physique ou sexuelle commise par son mari ou son partenaire.

  • Les données indiquent que dans certains pays, jusqu’à 7 filles sur 10 âgées de 15 à 19 ans qui ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle n’ont jamais requis d’aide : beaucoup affirment qu’elles ne pensaient pas qu’il s’agissait de violence et ne considéraient pas cela comme un problème.

  • Plus de 700 millions de femmes actuellement en vie dans le monde ont été mariées avant leur dix-huitième anniversaire. Plus d’une sur trois (environ 250 millions) se sont mariées avant l’âge de 15 ans.

Ces données révèlent des opinions alarmantes sur l’acceptabilité de la violence, chez les filles en particulier. Près de la moitié des filles âgées de 15 à 19 ans (44 %) dans le monde pensent qu’un homme est en droit de frapper ou battre sa femme ou sa partenaire, cela dans certains cas : si elle se dispute avec son mari, si elle sort sans le lui dire, si elle néglige les enfants, si elle refuse d’avoir des rapports sexuels avec lui ou si elle fait brûler le repas.

« Ces chiffres révèlent une mentalité qui tolère, perpétue et même justifie la violence. Ils devraient sonner l’alarme pour tout le monde, partout, » a dit Geeta Rao Gupta, Directrice générale adjointe de l’UNICEF.

L’UNICEF énonce des mesures spécifiques permettant de prévenir les actes de violence contre les filles. Parmi celles-ci figurent : le maintien des filles à l’école, l’enseignement des compétences nécessaires à la vie quotidienne ; le soutien aux parents, notamment avec des allocations en espèces afin de diminuer les risques pour les filles ; le changement des mentalités et des normes grâce à un dialogue mené au niveau des communautés ; et le renforcement des systèmes et services judiciaires, pénaux et sociaux.

« Le problème est mondial mais il faut y apporter des solutions au niveau national, au niveau des communautés et au niveau des familles. Il nous incombe de protéger, éduquer les adolescents et de leur donner plus de moyens. Mettre fin à la violence envers les filles est une responsabilité qui nous incombe à tous, » a déclaré Geeta Rao Gupta.

Accédez au résumé du rapport « Cachée sous nos yeux : Une analyse statistique de la violence envers les enfants »

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À propos de l’initiative #ENDViolence (Mettre fin à la violence)

cette initiative le 31 juillet 2013 pour mener une action collective visant à mettre fin à la violence contre les enfants. L’initiative souligne le fait que la violence existe partout mais qu’elle est souvent dissimulée des regards ou tolérée par des normes sociales et culturelles. L’initiative, dont le slogan est « Rendre visible l’invisible », s’efforce d’abord de faire prendre conscience du problème, première étape d’un changement des mentalités, comportements et politiques. L’initiative appuie également les efforts déployés pour collecter des données sur les mesures qui sont efficaces et renforce l’idée selon laquelle on peut prévenir la violence en mettant en valeur les mouvements et programmes couronnés de succès à tous les niveaux de la société. Quelque 70 pays de toutes les régions du monde se sont officiellement joints à l’initiative #ENDviolence, en renforçant les efforts accomplis pour identifier, surveiller et signaler les cas de violence contre les enfants sous toutes leurs formes. Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur le site http://www.unicef.org/french/endviolence/

À propos de l’UNICEF

L’UNICEF promeut les droits et le bien-être de chaque enfant, dans tout ce que nous faisons. Nous travaillons dans 190 pays et territoires du monde entier avec nos partenaires pour faire de cet engagement une réalité, avec un effort particulier pour atteindre les enfants les plus vulnérables et marginalisés, dans l’intérêt de tous les enfants, où qu’ils soient. Pour en savoir plus sur l’UNICEF et son travail, veuillez consulter le site www.unicef.org/french

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Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Melanie Sharpe, UNICEF New York, +1 917-485-3344, msharpe@unicef.org
Elissa Jobson, UNICEF New York, +1 917 930-4521, ejobson@unicef.org


Guinea: Ebola: l'ONU affirme que la réponse internationale est insuffisante pour contenir le virus

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Source: UN News Service
Country: Guinea, Liberia, Sierra Leone

10 octobre 2014 – Lors d'une réunion vendredi à l'Assemblée générale des Nations Unies sur la situation dans les pays affectés par Ebola, le chef de la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre Ebola (MINUAUCE), Anthony Banbury, a averti que l'épidémie est en train de se métamorphoser, d'une crise locale à une urgence internationale.

« Le temps est notre ennemi. Le virus est très en avance sur nous », a affirmé M. Banburry en soulignant que l'épidémie est plus qu'une crise sanitaire car elle affecte maintenant tous les secteurs de la société dans les pays les plus affectés, dont la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. « Ebola tue des gens, perturbe les systèmes de santé, et entrave les progrès socio-économiques », a-t-il expliqué par visioconférence depuis le siège de la MINUAUCE à Accra, au Ghana.

M. Banbury a noté que les pratiques sociales et culturelles traditionnelles dans les pays touchés sont parmi les facteurs qui contribuent à la propagation du virus. « Beaucoup de gens dans les pays touchés refusent toujours de reconnaître la menace réelle d'Ebola. Nous devons comprendre et respecter les mœurs et les pratiques sociales tout en trouvant des méthodes de lutte efficaces contre la maladie ».

Quant à son évaluation initiale de la situation suite aux premiers jours de déploiement de la MINAUCE, M. Banbury a souligné que « le défi est immense. Nous sommes en retard, mais il n'est pas trop tard de se battre et gagner cette bataille. Nous investissons nos ressources là où il y en a le plus besoin. Nous allons soutenir le leadership et l'appropriation nationale ».

Le chef de la MINAUCE a cependant dit que l'ONU ne peut pas mener le combat seule et que sa contribution doit s'ajouter à celle des partenaires nationaux et internationaux. « Pour obtenir des résultats rapides, nous devons avoir le soutien du monde entier », a-t-il affirmé, en appelant à la mise en place de centres de traitement renforcés et de laboratoires de diagnostic sur le terrain, ainsi qu'à un soutien financier renforcé.

De son côté, le Vice-Secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a déclaré que l'épidémie d'Ebola menaçait le « progrès du développement durement acquis. Aucun pays, aucune organisation ne peut faire face seul à Ebola. La crise nécessite une mobilisation collective à l'intérieur et à l'extérieur des pays touchés ».

L'ONU a déployé plus de 80 employés le terrain, mais cela ne suffit pas pour atteindre les zones où le soutien est nécessaire, en particulier au niveau local. Le Vice-Secrétaire général a appelé les États membres à agir généreusement et rapidement, ajoutant qu'une « contribution immédiate est beaucoup plus importante qu'une contribution plus grande dans quelques semaines ».

Selon M. Eliasson, il est inutile de fermer les frontières ou d'imposer des interdictions de voyage puisque la maladie ne peut pas être isolée. Il faut au contraire s'assurer que les pays affectés reçoivent rapidement le soutien nécessaire pour lutter de façon efficace contre le virus. Des fonds supplémentaires sont nécessaires, ainsi qu'une forte augmentation du nombre d'employés qualifiés déployés dans les centres de traitement d'Ebola.

Dans son exposé, l'Envoyé spécial du Secrétaire général sur le virus Ebola, David Nabarro, a indiqué qu'au cours de sa carrière de 35 ans comme médecin, il n'avait jamais rencontré une crise de santé publique comme celle-ci parce que le virus Ebola s'est répandu à la fois dans les zones isolées et dans les grandes villes.

Il a averti que sans une mobilisation massive de la communauté internationale pour soutenir les pays touchés en Afrique de l'Ouest, « il sera impossible de contenir cette maladie et contrôler la situation, et le monde devra vivre avec le virus Ebola pour toujours.

Le Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa, a déclaré que malgré les efforts héroïques des médecins et des infirmières, l'épidémie continue de ravager les communautés, avec un nombre croissant de morts chaque jour.

« Le virus Ebola est une menace qui pourrait facilement se propager vers tous les pays. Dans une situation où chaque jour porte son lot de victimes, la réponse rapide de la MINUAUCE est d'une importance vitale » a-t-il dit.

Guinea: Guinée: dépistage du virus Ebola à l’aéroport international de Conakry

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Source: World Health Organization
Country: Guinea

À l’aéroport international de Conakry, avant d’accéder aux comptoirs d’enregistrement de la compagnie aérienne, M. Dominique Ba, un professionnel guinéen de l’industrie hôtelière en partance pour le Maroc pour affaires, a dû remplir un questionnaire sur les symptômes de la maladie à virus Ebola et ses éventuels contacts avec des patients infectés. Cela ne l’a pas dérangé.

«Je suis totalement d’accord avec ces mesures de surveillance. Ebola est une maladie qui fait peur et si nous ne voulons pas que les autres pays nous isolent, nous devons l’arrêter ici», explique-t-il. La température de M. Ba a été contrôlée deux fois, puis une nouvelle fois juste avant de monter à bord de l’avion.

Seuls les passagers dont la température corporelle est inférieure à 38 degrés Celsius sont autorisés à décoller.

Empêcher la contagion internationale

L’OMS et ses partenaires ont recommandé de procéder à des dépistages à la sortie dans les aéroports et aux frontières terrestres des pays touchés par Ebola, et cette pratique est maintenant établie. L’OMS insiste sur le fait que seules deux catégories de personnes ne devraient pas être autorisées à voyager: les personnes infectées et celles qui ont été en contact étroit avec des malades, car elles pourraient être infectées par le virus Ebola.

Étant donné que tous les voyageurs provenant d’un pays touché par Ebola n’ont pas conscience d’avoir été en contact avec la maladie, le remplissage d’un questionnaire de dépistage et la prise de température représentent les meilleurs indicateurs de risque à disposition.

La propagation de la maladie par les voyages internationaux est pour l’instant restée minime et le dépistage au départ de l’aéroport pourrait avoir prévenu au moins un cas. Un homme qui a volé de Monrovia (Libéria) à Lagos (Nigéria) le 20 juillet était visiblement malade. À son arrivée, il a été transporté immédiatement vers un établissement de santé.

Le pire des scénarios possibles est alors devenu réalité: une personne infectée par Ebola a voyagé par avion, démarrant ainsi une nouvelle chaîne de transmission dans un nouveau pays. Depuis, le Nigéria a enregistré 20 cas d’Ebola et 8 décès. Le gouvernement nigérian a dû mobiliser des ressources pour rechercher près de 700 contacts et surveiller leur état de santé.

Il va de soi que le dépistage à la sortie ne peut pas être efficace à 100% pour prévenir la transmission internationale. Fin septembre, un citoyen libérien a voyagé de Monrovia à Dallas (Texas). Il n’avait pas de fièvre et ne s’est pas senti mal avant son arrivée, ce qui signifie qu’il ne pouvait pas transmettre l’infection pendant le vol. En revanche, cet événement a attiré l’attention sur le fait que tous les pays doivent être en alerte et prêts à prendre en charge des cas importés d’Ebola.

Laisser les frontières ouvertes

La flambée de maladie à virus Ebola a poussé un certain nombre de transporteurs à suspendre leurs vols vers les pays touchés, notamment la Guinée. «Sur les 57 vols internationaux qui arrivaient chaque semaine à Conakry avant la flambée, il n’en reste plus que 17 actuellement», constate Elisabeth Harton, conseillère en santé publique auprès des Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis, qui dirige actuellement l’équipe de dépistage à l’aéroport et aux frontières terrestres.

L’OMS a demandé aux gouvernements de ne pas imposer de restrictions de voyages aux pays touchés et travaille activement avec les organisations internationales et les compagnies aériennes concernées pour faciliter une meilleure compréhension de la situation et pour restaurer les vols suspendus. Le dépistage à la sortie est une mesure clé pour rassurer les transporteurs concernant la sécurité des équipages en vol. En outre, les agents des compagnies aériennes et des aéroports du monde entier suivent actuellement des formations à la prise en charge des patients pour lesquels il existe une suspicion de maladie à virus Ebola à l’aide de directives élaborées par l’OMS.

L’exemple de Conakry

Environ 3000 personnes sont dépistées chaque semaine à leur entrée dans l’aéroport de Conakry, notamment les passagers et le personnel de l’aéroport.

Le dépistage à la sortie a initialement été organisé par l’OMS, les ministères de la santé et des transports de Guinée, la direction de l’aéroport et les compagnies aériennes actives sur place. Depuis début août 2014, les CDC forme des agents de dépistage et le personnel de l’aéroport dans son ensemble. L’OMS a fourni au personnel de l’équipement de protection et a mis en place des incitations financières pour les agents de dépistage.

Dix-huit étudiants en médecine participent à la direction de l’opération. « J’apprends beaucoup, surtout dans le domaine de la prévention de l’infection et de la lutte contre celle-ci, ainsi qu’en ce qui concerne l’action contre la maladie à virus Ebola », explique Patrice Loua, étudiant en cinquième année. Tout le personnel de l’aéroport est dépisté tous les jours à son arrivée avant de commencer à travailler, et des formations générales à la désinfection et à l’utilisation du matériel de protection individuelle sont également organisées.

À Conakry, 5 à 10 personnes se voient refuser l’accès à leur avion chaque semaine en raison d’une température corporelle élevée. Elles sont examinées par un médecin à l’aéroport et, si nécessaire, elles sont envoyées vers l’hôpital principal de la ville pour subir des tests. Les compagnies aériennes et les autorités aéroportuaires se sont engagées à leur fournir gratuitement un autre billet lorsqu’elles sont autorisées à voyager.

Côte d'Ivoire: Des experts réclament justice pour les victimes de violations des droits de l'homme

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Source: UN News Service
Country: Côte d'Ivoire

10 octobre 2014 – Le Groupe de travail des Nations Unies sur l'utilisation de mercenaires a exhorté vendredi le gouvernement de la Côte d'Ivoire à assurer une justice rapide et effective pour les victimes de violations des droits de l'homme commises pendant les conflits armés en 2002 et 2010.

« La justice ne peut pas être obtenue sans des mécanismes de reddition de comptes et de recours effectifs pour les victimes », a dit Patricia Arias, Présidente du Groupe d'experts à la fin d'une visite officielle dans ce pays. « L'élimination de la culture de l'impunité est également considérée par beaucoup comme le mouvement le plus important vers la réconciliation véritable et durable ».

Les experts indépendants qui se sont rendus dans le pays du 7 au 10 octobre pour examiner l'impact du mercenariat sur les droits de l'homme ont entendu de nombreux rapports concernant les mercenaires en provenance des pays voisins qui se sont battus auprès des deux parties au conflit. Avec leurs homologues armés, ces mercenaires auraient ravagé les villages et commis d'atroces violations des droits de l'homme, y compris la torture et les exécutions sommaires.

Bien que les conflits aient pris fin et que la question du mercenariat semble avoir été traitée par le renforcement des institutions de sécurité de l'Etat, le Groupe de travail a noté l'absence persistante de confiance dans le système judiciaire pour traiter les violations commises par les deux parties au conflit.

« Les auteurs de violations des droits de l'homme, y compris des mercenaires et autres groupes armés doivent être poursuivis et traduits en justice, indépendamment de leurs affiliations politiques », a noté Anton Katz, membre du Groupe. « A cela s'ajoute l'importance de la protection des témoins et des victimes et la nécessité de les protéger contre les représailles dans leur quête de justice pour les violations subies ».

« La Côte d'Ivoire s'est considérablement éloignée des conflits qui auraient pu sérieusement paralyser le pays », a noté Mme Arias. « Nous félicitons le gouvernement pour ses efforts afin de faire avancer la réconciliation et rétablir la primauté du droit dans cette période de post-conflit ».

Ces initiatives comprennent le programme en cours sur le désarmement et la réinsertion des anciens combattants, la mise en place d'un organisme national d'enquête et la commission de vérité et de réconciliation, ainsi que l'unité spéciale chargée d'enquêter sur les événements qui ont eu lieu pendant les crises.

Afin de s'assurer que les mercenaires ne puissent pas déstabiliser davantage le pays, le Groupe de travail a souligné la nécessité de poursuivre et de renforcer la coopération entre la Côte d'Ivoire et les pays voisins, en particulier dans des structures importantes telles que la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Dans le cadre de leur mandat, les experts ont également examiné les activités des sociétés militaires et de sécurité privées dans le pays, y compris le rôle que des entreprises de ce type avaient joué dans les conflits passés. Bien qu'une réglementation ait été mise en place pour superviser ces sociétés, de graves préoccupations ont été soulevées concernant la nécessité de renforcer des domaines tels que l'octroi des licences, afin de s'attaquer au problème du nombre d'entreprises illégales ou non autorisées qui opèrent dans le pays.

Dans ses recommandations préliminaires au Gouvernement, le Groupe de travail a encouragé la collecte systématique et l'analyse des données afin de faciliter l'accès à la justice et à la réparation des victimes des conflits passés, ainsi qu'à adopter d'urgence une législation pour protéger les témoins et les victimes qui souhaitent obtenir justice et réparation.

Les experts des droits de l'homme ont également exhorté le gouvernement ivoirien à renforcer sa coopération avec la société civile et à l'impliquer dans le processus d'enquête et de réconciliation.

Iraq: Iraq Flash Update No. 2 (12 October 2014)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Iraq, Syrian Arab Republic, Turkey
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Highlights

  • Heavy fighting in Heet and Ramadi between ISF and ISIL resulted in displacement of an estimated 180,000 people.

  • Humanitarian access extremely limited.

  • IDPs refused entry to Kerbala.

  • 30,000 family food rations dispatched and rapid response family kits on standby.

  • 2,821 Syrian refugees crossing into Kurdistan Region of Iraq from Turkey.

Situation Overview

In Anbar Governorate, heavy fighting is taking place between ISIL and affiliated armed groups and Iraqi Armed Forces, supported by Sunni militias, in Heet since earlier this month and in Ramadi since 12 October. Coalition airstrikes are being conducted on ISIL positions in and around Heet. In Falluja, intermittent clashes are continuing in residential districts.

As a result of clashes in Heet, reports indicate that 30,000 families, or approximately 180,000 individuals, both Heet residents and IDPs, many experiencing their second, third or fourth displacement, have reportedly left the city in the past few days. About 100,000 IDPs were in Heet prior to their displacement. The town was one of the few parts of the governorate where humanitarian aid has been delivered in recent months. This is the fourth major displacement in less than a year in Iraq. The displaced dispersed to Ramadi, Khaldiya, Hajaj and Amiryah Rahaliya. Many fled in vehicles taking basic household items and found refuge with other IDPs in public buildings, such as schools, where previously displaced are already residing. A security source said on 12 October a curfew was imposed in Ramadi.

500 IDP families from Heet have fled to the Anbar sub-district of Nughaib, about 200 km from Kerbala. The host community has taken in about five IDP families each. The IDPs require food, NFIs, such as tents and blankets, as well as medical supplies.

Sources also indicate that approximately 400 IDP families fleeing Heet are being prevented from entering Kerbala. Kerbala is one of the main routes available from Heet and other Anbar Governorate conflict-affected towns for passage to Baghdad. The road from Heet to Beiji-Kirkuk is closed due to insecurity and civilians are using the road from Heet through to Amiriyat al-Falluja and onwards to the west of Baghdad.

Pakistan: Pakistan Daily Emergency & Response Situational Information Report, 12 October 2014

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Source: US Agency for International Development, iMMAP
Country: Pakistan
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Update includes the following:

Sindh Updates
Drought Updates
Daily Health Report of District Tharparkar as on 12-10-2014
Nationwide Updates
NDMA Monsoon Updates as of 12-10-2014
River Flow and Flood Forecast
Rivers Situation and Weather/Flood Forecast as of 12-10-2014
Consolidated State of Losses and Damages in Pakistan till 11-10-2014
Consolidated State of Relief Activities till 11-10-2014
Al-Khidmat Foundation Updates as of 12 Oct, 2014
Al-Khidmat Foundation Dispatches Tons of Sacrificial Meat for Flood Affectees
POLIO UPDATES as of 12-Oct, 2014
Two new cases take polio count to 42 in KP
4 day Weather Forecast 13th– 16th Oct, 2014
PAKISTAN RESERVOIRS and RIVER FLOW MAP as of 12-10-2010
PAKISTAN-LOSSES and DAMAGES FLOOD 2014
WEATHER SITUATION UPDATED MAP OF PAKISTAN as of 12-10-2014
NDVI SITUATION UPDATED MAP OF PAKISTAN as of 12-10-2014

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