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Bangkok le 24 juin 2013 – La Thaïlande cherche à renforcer l'assistance et la coopération entre les pays touchés par les mines antipersonnel lors d'un colloque international à Bangkok du 23-25 juin. Plus de 100 experts et diplomates représentant plus de 35 États et 10 organisations internationales et non gouvernementales participent à ce colloque parrainé par l'Australie et la Thaïlande.
«C'est une obligation des 161 États parties à la Convention sur l'interdiction des mines antipersonnel de coopérer et s'entraider dans la réalisation de l'objectif humanitaire de la Convention : zéro nouvelles victimes et un monde sans mines antipersonnel», a déclaré Nopadol Gunavibool, Secrétaire permanent adjoint du Ministère des Affaires étrangères de la Thaïlande. «La Thaïlande estime que la construction des synergies seront la clé pour créer une solution durable pour la mobilisation des ressources et pour la coopération et l'assistance internationale. J'espère que ce sera un point central de nos discussions au cours des deux prochains jours».
«La coopération et l'assistance est l'un des piliers de notre Convention», a ajouté le Prince Mired de la Jordanie, Envoyé spécial de la Convention, dans un discours au colloque. «Plus de 30 États parties sont encore en train de remplir leur obligation de déminage avec la grande majorité nécessitant une aide extérieure pour achever les travaux. En outre, 28 États parties sont responsables du bien-être d'un nombre important de survivants d'explosions des mines antipersonnel. Avec des chiffres comme ceux-ci, nous devons renforcer l'appropriation nationale et chercher des moyens efficaces et créatifs pour mettre en œuvre le déminage et assister les survivants».
Le Symposium de Bangkok sur la coopération et l’amélioration à l'assistance qui dure trois jours, a commencé le 23 juin avec une visite de terrain au Centre de réadaptation médicale nationale Sirindhorn qui fournit des soins aux survivants et d'autres personnes handicapées.
Depuis que la Convention est entrée en vigueur en 1999, 25 des 59 États parties qui ont signalé des zones minées, ont déclaré avoir rempli leur obligation de déminage et des millions de mètres carrés de terres autrefois dangereuses ont été libérés pour des activités normales.
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